Quelques mots sur l’auteur : 

Né dans le sud de la France, il se passionne très tôt pour le dessin et le théâtre. Le jeune homme étudie ensuite la communication puis s’exerce à la réalisation de clips vidéos. Il devient l’assistant de Christophe Poulignier, un ingénieur du son qui gère plusieurs groupes de métal français. Lorsque le studio de son ami ferme, il fonde le sien « Mitch Prod. » et s’applique à donner des cours de théâtre pendant dix ans. 

Tout semble lui sourire, malheureusement sa femme de l’époque n’apprécie pas son univers artistique. Ce n’est qu’une fois le divorce prononcé, que l’artiste se remet définitivement à écrire, à faire de la photographie, de l’art plastique et surtout à peindre. Il aura d’ailleurs l’occasion d’exposer certaines de ses toiles au festival d’Art Contemporain à Nice. 

Il souhaite prochainement faire publier un roman se déroulant dans une entreprise où les employés proches de la quarantaine font le bilan de leur vie. 

Mon avis :  

C’est la première fois que j’écris une chronique sur un recueil de poésie. « Vide » a été une excellente surprise. J’ai été conquise par cette oeuvre engagée pleine d’humour, directe, intense. 

On sent l’expérience de l’écrivain qui décrit les bouleversements de la vie, les blessures de l’âme humaine. Ses dessins constituent une pause pour le lecteur qu’on aide ici, à prendre conscience de l’endormissement général. 

Parmi les dix-neuf poèmes, "Boxeur", "Sommeil", "Télécommande" m’ont beaucoup touché. Sinon, je me suis reconnue dans plusieurs vers comme par exemple « Je hais la télé ». J’ai particulièrement apprécié l’expression : « Le prince de la terre monte à nouveau dans son carrosse de pleurs ». 

Pour finir, je vous conseille de lire cette courte production qui vous en apprendra surement sur vous-même.