Synopsis :

« New York, 1970. Shawn Pepperdine, jeune de Harlem, assiste, horrifié, au meurtre de son meilleur ami. Pour échapper aux assassins, il trouve refuge dans les sous-sols du Dakota, l’immeuble le plus mythique de Manhattan.

Au coeur d’une ville en pleine ébullition, le Dakota reste, lui, immuable : un club très fermé, un château médiéval sur Central Park, un havre de paix des « rich and famous ». S’y côtoient Lauren Bacall, Leonard Bernstein et Rudolf Noureev. Ici, Polanski tournera les images du film Rosemary’s Baby.

Devenu le premier portier noir du Dakota, Shawn côtoie ses résidents : Nigel, Abigail, Nathan, Cherie, Becky, Andrew, Tyler et les autres. Quand la plus grande star du monde, John Lennon, emménage à son tour, l’immeuble et sa communauté s’enflamment… »

 

Mon avis :

L’un des précédents romans d’Ariane Bois intitulé Le gardien de nos frères avait été un coup de coeur. Celui-ci ne concerne pas la Shoah. Cela étant dit, il est encore basé sur des faits réels. Dans Dakota Song, on croise le destin hors du commun de Shawn et de prés d’une dizaine d’autres personnages. Le style d’écriture est aussi imagé que dans mes souvenirs. En parlant d’images, l’ambiance et le lieu d’action de cette histoire m’ont beaucoup fait penser à la série diffusée sur Netflix : THE GET DOWN.

Peu à peu, le lecteur devient l’un des résidents du Dakota, un immeuble de Central Park situé dans l’arrondissement de Manhattan à New York. C’est avec une belle énergie que la décadence des années 1970 nous est décrite. La propension d’alcool, de drogue, de sexe ET cette force des uns et des autres à survivre à la misère, à la violence, au racisme : rien ne nous est épargné.

En lisant ce livre j’ai eu le sentiment d’être la petite souris qui veut toujours tout savoir sauf que cette fois sa curiosité est satisfaite. L’actrice Lauren Bacall (1924-2014), l’artiste Andy Warhol ( 1928-1987) ont par exemple vécu dans ce logement collectif. Le musicien John Lennon a même été assassiné devant… Quand la réalité se mêle à la fiction : c’est bon.

 

(Date de sortie : 30 mars 2017
Editeur : Belfond. Collection : ROMAN
450 pages
20 € / 13,99€
Site internet : http://www.belfond.fr).