Synopsis :

« 1605 – De visite à Édimbourg, en Écosse, Jacques Ier ordonne l’exécution de femmes accusées de sorcellerie. Cyrielle Isère, condamnée au bûcher, provoque tout un émoi alors qu’elle manipule les flammes et empêche sa mise à mort. À Rome, le pape Paul V envoie un homme chargé de traquer et de s’emparer des secrets des sorcières pour en faire une arme qui assurera la suprématie du christianisme. Seulement, le Vatican perd vite son emprise sur cet individu. Adelphe Eudes est un expert en démonologie qui s’intéresse particulièrement à une théorie ancestrale sur le péché originel. L’arbre qui porte les fruits de cette faute impardonnable existe toujours, mais il est caché dans une forêt dotée d’une conscience. Un endroit unique en Écosse qui agit comme un labyrinthe vivant et détourne les voyageurs en interdisant l’accès à ses secrets. Seulement le feu des sorcières peut venir à bout de cette forêt et dévoiler l’arbre mythique. Selon la légende, celui qui mange un fruit de cet arbre peut précipiter la mort de tous les pécheurs en ce monde en infligeant et dirigeant la pestilence.

2015 – À Montréal, un psychiatre obsédé par Jacques 1er et une femme fascinée par le feu, de parfaits inconnus attirés par des forces mystérieuses, sont voués à se rencontrer. Des faits surprenants surviendront, prouvant que ce qui se déroulait dans le passé trouve écho dans l’avenir » .

 

Quelques mots sur l’auteur :

Martin Daneau est un écrivain canadien. Après la quadrilogie Altessa, il nous propose de faire la connaissance de La sorcière de North Berwick. Une nouvelle série dont le troisième tome ne devrait plus tarder à être publié.

 

Mon avis :

J’ai été longue à lire le premier tome de La sorcière de North Berwick – Cyrielle, car je voulais profiter d’une belle soirée d’automne pour bénéficier de l’influence positive des mots choisis par l’écrivain.

Ce roman fantastique se déroule en deux temps, sur deux continents différents, à deux époques différentes. C’est un choix judicieux qui demande au lecteur une concentration totale afin de ne pas s’embrouiller.

Les protagonistes ont tous un caractère bien défini. Ils ont tous leur propre définition du Bien et du Mal. Pendant cette chasse aux sorcières, ils convoitent tour à tour le pouvoir de décision d’une figure royale ou celui inhérent à la magie.

J’étais contente de retrouver la rassurance de cette plume masculine. Martin sait mettre le lectorat en confiance en faisant preuve d’une constante douceur en dépit de certaines descriptions incluant des faits dramatiques.

Je trouve que ce volume d’introduction à l’histoire est prometteur. Je lirai La sorcière de North Berwick – Anya dans le courant du mois de décembre. J’espère y voir plus d’action.

 

(Date de sortie : 5 février 2016. Éditeur : AdA. Collection : La sorcière de North Berwick. 262 pages. Prix du format papier : 4,75€. Prix du format numérique : 1,99€.
Site internet de la maison d’éditions : http://www.ada-inc.com).