Synopsis :

« Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité ».

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Laetitia Colombani est scénariste, réalisatrice et comédienne. Elle a écrit et réalisé deux longs-métrages, À la folie… pas du tout et Mes stars et moi. Elle écrit aussi pour le théâtre. La Tresse est son premier roman ».

 

Mon avis :

Mon exemplaire de La tresse se trouvait en tête de gondole, à l’entrée du centre commercial dans lequel mes parents et moi avons l’habitude de faire nos courses. Maman m’en avait parlé quelques jours avant que mon papa le pose dans notre chariot.

Nous avions fait cet achat en famille, j’ai donc décidé d’en faire profiter ma maman en le lisant à voix haute à l’heure du goûter. A chacune de ses visites, je m’installais confortablement pour raconter à mon tour, l’histoire de trois femmes liées par le destin. On passe de l’Inde, à l’Italie et de l’Italie au Canada. Je dois dire que je me suis amusée à déchiffrer les noms des villages ou des lieux de cultes indiens et à rouler les « r » lorsque nous nous (re)trouvions en Europe du Sud.

Le style de l’auteure est concis. Je ne suis pas certaine que cette nouvelle romancière avait prévu que son lectorat puisse lui en vouloir d’avoir rédigé des fins de chapitres qui laisse le lecteur dans l’attente… Je parle en connaissance de cause puisque j’ai plus d’une fois levé les yeux au ciel en poussant des cris de fausse exaspération.

Ce roman passablement féministe place le courage et la dignité au centre de son intrigue. Il n’y a que ma maman (pour deviner plus vite que Sherlock Holmes, le personnage crée par Sir Arthur Conan Doyle en 1887), quel était le lien qui unissait Smita, Giulia et Sarah, avant moi.

Cette lecture a le pouvoir d’embellir votre été 2017 !

 

(Date de sortie : 10 mai 2017
Editeur : Grasset; Collection : Littérature Française
224 pages
18€ /12,99€
Site internet : http://www.grasset.fr).