Synopsis :

 

« C’est l’été, New York est une véritable fournaise mais FRANNY POST a tout organisé pour quitter Manhattan avec son mari et sa fille SYLVIA. Direction Majorque pour quinze jours de rêve. Le prétexte officiel de ces vacances idylliques ? Fêter les trente-cinq ans de mariage du couple et récompenser Sylvia pour son diplôme de fin d’études. Ce sera aussi l’occasion de revoir BOBBY, l’aîné de la fratrie installé à Miami avec sa compagne, CARMEN.


Le soleil, les plages paradisiaques, la bonne nourriture et une somptueuse villa perchée un peu à l’écart sur une montagne promettent une échappatoire aux tensions latentes du quotidien. Pourtant, rien ne se passe comme prévu. Les soucis et les secrets ne restent pas longtemps tapis dans les bagages… »

 

Quelques mots sur l’auteure : 


Emma Straub vit à Brooklyn. Rédactrice en chef du magazine Rookie, elle a déjà publié deux autres romans et un recueil de nouvelles publiés aux Etats-Unis. Dans son pays toujours, Les vacanciers est un best-seller.

 

Mon avis :


Cette citation présente à la toute fin résume l’objectif de ce roman : « Rien n’est plus difficile ni plus important que de se mettre d’accord chaque matin sur le fait de poursuivre le voyage, de rester fidèle à soi-même et de prendre la même décision ».

Il a été qualifié de « roman de plage » dans plusieurs articles de blogs mais je ne partage pas cette opinion. Oui, l’histoire est commune. Pour beaucoup de gens, la plus grande île des Balèares constitue une destination de rêves mais à un niveau plus élevé, je me suis surprise à lire entre les lignes du récit jusqu’à découvrir une manière de penser très positive.

L’existence de chaque personnage est bousculée, remise en question. Comment parviendront-ils à gérer leurs secrets, leurs relations de couple, la retraite, l’infidélité ? On dirait que l’écrivaine veut aider son lectorat à prendre sa vie en mains en exposant les choix de vie et les bouleversements de plusieurs générations d’une même famille.

Je n’aurais pas acheté ce livre dans le commerce car le thème des vacances me convient rarement (à moi la jeune femme gothique qui n’aime pas la chaleur ) mais il est facile à lire, invite à l’évasion et plus encore à une réflexion sur les objectifs de nos existences si fragiles. Il plaira beaucoup, j’en suis certaine !

 

( Date de sortie : 4 juin 2015. Éditeur : Presses de la Cité. 284 pages. Prix du format papier : 21€. Prix du format numérique : 14,99€ ).