Synopsis :

« Papa est né l’année où tonton Adolf est devenu chancelier : 1933. C’est l’année où pour la première fois on a découvert le monstre du Loch Ness. C’est l’année, enfin, où sortait King Kong sur les écrans. Mon père, c’est pas rien ».

 

Mon avis :

J’ai demandé à lire ce roman autobiographique en raison de l’attachement de J. Sfar pour Nice. J’habite cette ville, j’ai donc pensé qu’il serait agréable de m’y promener en compagnie de cet artiste accompli.

J’ai lu Comment tu parles de ton père en quelques heures. L’écrivain revient sur les questions et les souvenirs réveillés par le décès de son papa. Jeune, il a manqué d’assurance et surtout d’une mère partie trop tôt. L’autorité parentale a été assurée par son père et son grand-père. Les deux hommes ont fait de leur mieux pour l’élever conformément à la tradition hébraïque.

Ce texte rédigé en hommage à ses parents regorge de détails sur la religion juive. On apprend par exemple, qu’aucune photographie n’est gravée sur les pierres tombales afin que les vivants puissent garder une image positive des défunts.

Le style d’écriture est indéfinissable. Le niveau de langage est tantôt soutenu, tantôt familier. Le lecteur est tantôt ému, tantôt souriant : en voilà une douce façon d’évoquer la côte d’Azur ! Un grand merci à monsieur Sfar pour la confiance qu’il accorde à son lectorat.

 

(Date de sortie : 17 août 2016. Éditeur : ALBIN MICHEL. Collection : LITT.GENERALE. 160 pages. Prix du format papier : 15€. Prix du format numérique : 10,99€
Site internet de la maison d’éditions : http://www.albin-michel.fr
Facebook : https://www.facebook.com/editionsAlbinMichel/?fref=ts
Twitter : https://twitter.com/AlbinMichel).