Synopsis : 

« Ushuaia, la fin du monde, le début de tout.

Deb. et Keller se retrouvent chaque année au coeur des eaux froides de l’Antarctique pour étudier les manchots empereurs et les Adélie. Dans ce bout du monde entouré de glaciers et d’icebergs, ils oublient pour un temps les chagrins de leurs vies. Mais l’Antarctique, comme leur amour, est fragile et menacé.

Une nouvelle saison commence. Au moment de lever l’ancre, Keller n’est pas à bord du Cormoran, le bateau qui doit les conduire à la station de recherche. Peu après, le Cormoran reçoit un signal de détresse d’un paquebot de croisière prisonnier des glaces…

Midge Raymond nous entraîne dans un voyage inoubliable aux confins du continent blanc, territoire à la beauté âpre où le moindre faux pas peut s’avérer tragique ».

 

Quelques mots sur l’auteur : 

« Midge Raymond a travaillé dans l’édition avant d’enseigner la communication à l’Université de Boston. Elle est également professeur de creative writing. Ses textes ont été publiés dans l’American Literary Review, le Los Angeles Times, Poets & Writers et son recueil de nouvelles, Forgetting English, a reçu le Spokane Prize for Short Fiction. Mon dernier continent est son premier roman ».

 

Mon avis :

Je suis une grande fan des lectures qui se déroulent en Antarctique. J’ignore pourquoi mais les descriptions sur la pureté et le calme des grands espaces me permettent de faire le point sur mes objectifs à atteindre. N’était-ce pas précisément ce qu’on fait le premier jour de l’an ? Je peux donc écrire que cette expédition livresque en faveur des éditions Stock, tombe à pic.

Je trouve que la voie lactée sur la couverture de Mon dernier continent est vraiment belle. Nous suivons une femme passionnée par les manchots Empereurs et Adélie. Comme plusieurs de ses collègues, elle veille sur ses oiseaux dans le cadre de l’Atlantic Penguins Project tout en étant guide touristique dans cette région du monde encore mal connue.

La structure même du texte est curieuse. Tout ce que je peux vous en dire c’est que le compte à rebours du naufrage de l’Atlantis et surtout la déchronologie des événements passés, s’ajoute à l’urgence des changements climatiques. L’implication professionnelle de Mlle Gardner la rend très attachante. A travers elle, le lecteur comprend à quel point les conséquences environnementales sur le Grand Nord sont désastreuses puisqu’elles entraînent la fonte des glaces, la disparition de la faune ayant trouvée refuge sur la banquise. Sentimentalement parlant, elle est plus vulnérable qu’elle le voudrait jusqu’à ce que son amour pour Keller prenne dans son coeur la place qui lui revient.

J’ai savouré chaque étape de cette traversée sur le continent blanc. Elle marque ma participation au Challenge Cold Winter. Ce premier roman est une réussite totale pour moi. Je vais suivre l’actualité littéraire de monsieur M. Raymond avec attention.

 

(Date de sortie : 2 novembre 2016. Éditeur : Stock. Collection : La cosmopolite. 306 pages
Site internet de la maison d’éditions : http://www.editions-stock.fr).