Synopsis :


« Entre grosses tuiles et petites galères, ma vie ressemble à de la survie. Ni plus, ni moins. Je suis ASTRID DUFRENE. Je suis un paradoxe de la tête au pied. Je n’avance pas, puisque je passe mes journées à douter.


LEO DATTELLO est l’artiste peintre le plus doué de sa génération. Mondialement connu, excentrique, mystérieux et dangereusement attirant. Profane en matière d’Art, je n’ai jamais entendu parler de lui. Mon niveau artistique avoisine le zéro. Pour moi, Picasso n’existe qu’en version diesel ou essence. Et j’exagère à peine.


Lorsque nos trajectoires totalement opposées se croisent, nos destins vont se confondre autour du secret qu’il garde jalousement. Ce qu’il attend de moi ? Ce qu’il me trouve ? Je l’ignore. Tout comme ce que je suis prête à faire pour lui ».



Quelques mots sur l’auteur : 

 


 «Je suis un souffle créatif. Je suis un fervent défenseur de la liberté de créer. Je suis un rebelle, mais je ne lance pas de pavé. Je suis un auteur indépendant. J’ai fait le choix d’être libre. J’ai foi en l’humanité. Mon écriture est accessible. J’assume. Je vis de mes choix. J’écris pour être lu. Pour me mettre à nu. J’écris pour être Moi. Pour engendrer des intrigues acérées. Des machinations implacables. Mais pas seulement, j’aime m’essayer à des genres différents. J’écris tout simplement pour me faire plaisir. J’adore travailler la tension. La vitesse. Le souci du détail. J’éprouve un plaisir étrange à échafauder des histoires stupéfiantes. Je jubile à l’idée de manipuler l’esprit, au moins un peu. Pour moi, la plume est un moyen de m’ouvrir et de me connecter au monde. D’entrer dans les vies, dans les foyers, dans les discussions et dans les cœurs tout en repoussant les limites de mon imaginaire. Il n’y pas de plus beau métier».


J’ai pu discuter par messages interposés avec l’auteur auquel je reconnais la faculté d’écouter (ou dans mon cas de lire les autres). Je le remercie de m’avoir confier son tout nouveau roman.


 

Mon avis :

 


J’ai souvent vu les précédents ouvrages de Matthieu Biasotto circuler dans le fil d’actualité des nombreuses pages Facebook consacrées à la découverte de nouvelles plumes. Dans l’une de ses récentes présentations, la phrase « Auteur de thrillers à suspense cherche sa lectrice » m’a interpellé.



Il m’était alors tout à fait possible de le contacter dans le cadre d’une demande de service presse. Curieusement, l’expression « cherche sa lectrice » m’a convaincu d’attendre que l’un de ses livres vienne à moi. Mon intuition me trompe rarement, c’est grâce à elle que le roman sentimental Pictural, l’amour derrière la toile est entré dans ma vie de chroniqueuse littéraire.


Je le dis et je le répète, les romances ne font pas vibrer mon coeur. J’en lis peu car je ne retrouve jamais la retenue et le romantisme des temps anciens. Je vis selon la philosophie gothique et le mode de vie de l’époque victorienne alors le déballage des sentiments ne peut pas combler mes attentes. J’avais bon espoir qu’une idylle racontée par un homme puisse comporter le recul, l’auto-dérision et l’humour dont j’avais besoin pour changer d’avis. Je félicite monsieur Biasotto d’y être parvenu !

 

Concrètement, l’écriture est à la fois travaillée et accessible. Les chapitres sont courts, l’ensemble se lit donc à une vitesse hallucinante. L’intrigue est pleine de rebondissements.

 

C’est vrai, Léo et Astrid tombent rapidement amoureux mais le lecteur prend connaissance de toutes les hésitations du couple. Sachez que cet empressement est justifié par l’état de santé du peintre. Il veut absolument transmettre à sa compagne ses techniques et son expérience afin qu’elle puisse apprivoiser la mort et rendre hommage à la vie. La fin de l’histoire est surprenante en tout cas pour moi car ce n’est pas la conclusion que j’attendais. Mais c’est tout aussi bien puisque celle-ci est pleine d’espoir.

 

J’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai été déstabilisée par la chute, je ne peux donc pas accorder la mention « Coup de coeur » mais on est pas passé loin.


Ce que je retiens de ce livre : le parallèle entre l’attirance physique et l’acte même de peindre qui est très réussi. Les scènes artistiques parfois marquantes qui, je l’espère le seront aussi pour vos futures lectrices !

 


( Date de sortie : 18 septembre 2015. 293 pages. Prix du format numérique : 2,99€. Prix du format numérique : http://matthieubiasotto.com).