Synopsis : 


« GAJA tu ne partes d’être qu’à tes poupées. Gaja, ton visage te vaut d’être rejetée du monde, des autres enfants comme de ton père. La seule personne à pouvoir te comprendre Gaja, c’est moi, ta mère. Moi qui peuple ton univers de jouets pour tromper la solitude, moi qui sens ma santé décliner au fil des jours. Gaja, ma pauvre enfant perdue, sans moi que deviendras-tu ? »

 

Mon avis : 


Cette bande dessinée me tentait depuis un moment ! J’ai été ravie de trouver le premier et le deuxième tome parmi les cadeaux offert par mon compagnon pour nos trois ans de vie commune. Il me connait bien, l’époque victorienne et les décors du XIX eme siècle correspondent vraiment à mes goûts. L’ambiance romantique ainsi que les couleurs allant du rose pâle au marron foncé séduiront sans doute les lectrices.

Même si il s’agit d’un cadeau, mon rôle en tant que chroniqueuse consiste à lire avec vos yeux en supposant que certains détails peuvent vous plaire ou pas afin que je puisse vous rendre un avis objectif. Dans le cas de ce volume intitulé Lady Doll- La poupée intime 1 crée par Vessella et Sechi, j’ai bien conscience que les visages et la corpulence des personnages volontairement caricaturés sont susceptibles de vous déranger. Personnellement, j’ai trouvé ce trait original, il est en parfait accord le drame de l’histoire. Défigurée et victime de maltraitance, l’enfant dont il est question ici ne communique qu’avec les poupées confectionnées par sa défunte mère. Jusqu’à la dernière page de cet album, je me suis demandée si l’avenir de cette attachante fillette avait une chance d’être moins sombre que son commencement.

Y a t-il maintenant des volontaires pour soutenir la petite Gaja ?


( Date de sortie : 23 juin 2010. Editeur : Soleil. Collection : SOL.BLACKBERRY. 46 pages. Prix de l’album : 14,50€ ).