Synopsis :

« 1605 – En Écosse, les forces impitoyables de Jacques Ier ont l’ordre d’éradiquer les sorcières Cyrielle Isère et Anya Septhe. Les deux femmes ont aussi le démonologue Adelphe Eudes sur leurs traces. Seulement le feu des sorcières peut brûler la forêt dotée d’une conscience cachant l’arbre qui porte les fruits du péché originel. Laquelle est la bonne ? Laquelle permettra à Adelphe de s’amender de ses fautes et de changer la face du monde ? Selon la légende, celui qui mange un fruit de l’arbre mythique peut précipiter la mort des pécheurs en infligeant et dirigeant la pestilence.

2015 – À Montréal, les routes du psychiatre Laurens Corentin et de Norah Isère sont destinées à se croiser. L’étincelle du passé engendrera-t-elle, dans l’avenir, une flamme réconfortante, un espoir d’amour, ou une désolation érigée sur les cendres ? »

 

Mon avis :

Ce second volume intitulé : La sorcière de North Berwick – Anya représente une nouvelle chance de fouler le sol écossais. (Je vous avoue que cette destination me fait encore plus rêver depuis que j’ai vu les deux premières saisons de la série télévisée et commencé la lecture de la saga Outlander écrite par Diana Gabaldon).

Cette fois-ci, l’intrigue n’est plus centrée sur la personnalité sournoise du roi Jacques mais sur son armée. Ce choix d’écriture nous offre un autre point de vue différent de celui dont on a pris connaissance dans le tome d’introduction. C’est une très bonne chose tout comme le développement de la dimension fantastique de l’histoire. Je trouve que l’idée d’accorder une telle influence à un feuillu est fascinante. Il est si rare que le rôle fondamental de la végétation soit au coeur d’un roman.

Dans le passé, les représentants des pratiques occultes ne font qu’agrandir leur champ d’action. Au présent, les personnages ne cessent de nous surprendre. J’ai passé un très bon moment de lecture mais j’ai une question à poser à Martin : Qu’est-ce que c’est que cette fin ? Il me faudra attendre le mois de janvier 2017 pour lire La sorcière de North Berwick – Flaure et enfin connaître la conclusion de cette belle série québécoise.

 

( Date de sortie : 5 février 2016. Éditeur : AdA. Collection : La sorcière de North Berwick. 266 pages. Prix du format imprimé : 12,75€. Prix du format numérique : 7,99€
Site internet de la maison d’éditions : http://www.ada-inc.com ).