Synopsis :

« Qui aurait pu imaginer que cette élégante touriste anglaise visitant les sites historiques de la France était une pilleuse de trésors ? Dans les années 1830, la séduisante Emily Dingham écume nos provinces pour faire main basse sur les chefs-d’œuvre laissés à l’abandon qu’elle revend à prix d’or à Londres. La belle aventurière séduit des adversaires d’envergure : le jeune écrivain Prosper Mérimée, fraîchement nommé inspecteur général des Monuments historiques et chargé de sauvegarder les œuvres qu’elle pille, l’architecte Viollet-le-Duc, et même, le bouillant Victor Hugo, chantre des cathédrales gothiques.

Une vaste fresque, érudite et enlevée, à travers les bouleversements d’un XIXe siècle qui se découvre une passion pour le passé et voit naître les premiers grands chantiers de restauration monumentale, de Notre-Dame de Paris à Vézelay, du Pont-du-Gard à Carcassonne. Au cœur de ce passionnant roman historique, la confrontation inédite de deux pionniers, Mérimée et Hugo, qui, par des voies si différentes, joueront un rôle décisif dans le sauvetage du patrimoine culturel ».

 

Quelques mots sur l’auteur :

« Olivier Dutaillis a publié plusieurs romans dont : Le jour où les chiffres ont disparu et La pensionnaire du bourreau chez Albin Michel. Scénariste, dramaturge, il a reçu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le Grand Prix du jeune théâtre pour l’ensemble de son œuvre, décerné en 1995 par l’Académie française ».

 

Mon avis :

A travers les pages de son journal, la mordante antiquaire Emily Dingham relate des actions survenues dans les années 1830. Le lecteur parcourt la France et la Corse en sa compagnie. Ce personnage de fiction nous présente des auteurs et des architectes de très bonne renommée tel que Prosper Mérimée (1803-1870), Victor Hugo (1802-1885) et Eugène Viollet-Le-Duc (1814-1879). J’ai beaucoup appris sur les personnalités de chacun, sur les débuts de carrière, les rapports intimes et professionnels des uns et des autres.

Cette production écrite se lit rapidement. Les chapitres sont courts. La plume incisive du romancier se prête tout à fait à la complexité des sentiments contradictoires qui unissent les artistes. Je craignais une lecture monotone et bien pas du tout. Elle est une jolie façon d’évoquer la préservation du patrimoine historique. Chers Lecteurs : Je vous encourage à vous familiariser avec un sujet trop peu souvent abordé en littérature. Je vous souhaite un bel été !

 

(Date de sortie : 4 mai 2016. Éditeur : Editions Albin Michel. Collection : LITT.GENERALE. 332 pages. Prix du format papier : 19,90€. Prix du format numérique : 13,99€. Site de la maison d’éditions : http://www.albin-michel.fr)