Synopsis :

« De Paris à Hollywood, suivez la folle et chaotique aventure d’Adolphe Goldstein, devenu croque-mort par opportunisme. Jubilatoire !

 » Je m’appelle Adolphe Goldstein. Je ne suis pas un simple croque-mort. Je propose à mes clients de choisir le moment et la façon dont ils quitteront ce monde. Une personne décède toutes les cinquante-quatre secondes en France. Mon commerce a de l’avenir. Death planner, c’est mon job.  »

Jusqu’à présent, le trépas demeurait un sujet tabou, s’accommodant mal de la liberté du commerce. Mais demain, organiser sa fin sera considéré comme un acte aussi anodin que préparer son mariage.

Pourquoi craindre cet instant inéluctable et le subir alors que l’on peut décider du moindre détail ? Choisir sa mort comme on a choisi sa vie.

Porté par cette mission qu’il juge d’utilité publique, jusqu’où ira Adolphe pour convaincre le monde ? »

 

Mon avis :

Une nouvelle fois, je remercie l’équipe des éditions Plon pour l’expédition de cette fiction à l’humour grinçant. Merci à Lionel Abbo pour sa confiance. Il n’est pas toujours facile de confier son premier roman, aux blogueurs :p.

Dans ma famille, la fin de vie est un sujet comme un autre… Avant l’âge de dix ans, mon grand-père maternel m’a expliqué ce qu’était la mort. Je me souviens de ses paroles : « Ce n’est pas celui qui meurt qui souffre, mais plutôt ceux qui restent ». Autre discussion entre un grand-père et sa petite-fille, alors que nous passions à pied, devant une entreprise de pompes funèbres. – Moi : « Louis, qu’est-ce que c’est cette grande boîte ? » Lui : – « C’est un cerceuil, c’est là-dedans que les gens se reposent quand ils sont trop fatigués pour continuer à vivre. Un jour, moi aussi, je serai allongé à l’intérieur ! ». – Je ne veux pas rester sans toi avais-je répondu en lui serrant très fort, la main. Plus tard, dans le cadre de mes études supérieures en communication, je me suis intéressée au vampirisme et même à la vie après la mort. J’actualise sans cesse mes connaissances dans ce domaine.

« Pour que le jour de votre mort soit le plus beau de votre vie » a tout d’un grand roman. Le style d’écriture est aérien, l’humour noir et le cynisme d’Adolphe Goldstein en font une oeuvre originale. Le personnage principal vous propose de choisir le jour, l’heure et les circonstances de votre décès. En agissant ainsi, il invite le lecteur à s’interroger sur sa façon de consommer et de consumer son existence. Dans le même temps, il pose la question de l’éthique et nous encourage à relativiser face à notre inéluctable disparition. La fin m’a laissé perplexe c’est la raison pour laquelle cette expérience livresque ne se solde pas par un coup de cœur.

EN BREF : Ce livre pourra vous accompagner partout où vous allez, cet été puisqu’il aborde un sujet tabou avec une certaine légèreté.

 

Date de sortie : 11 avril 2019
Éditeur : Plon
220 pages
Site internet de la maison d’éditions : https://www.lisez.com