Synopsis :

« BENJAMIN est un grand adolescent d’un peu plus de 30 ans qui semble n’avoir qu’un but dans l’existence : défendre son titre âprement gagné de « roi de la lose ». À son âge, il ne sait toujours pas quoi faire de sa peau de vieil enfant ou de jeune grande personne, c’est selon. Il se nourrit toujours de junk food, passe son temps devant les séries télé et collectionne méticuleusement faux plans et galères. Il fait le désespoir de ses parents, d’autant que même son jeune frère est déjà casé, avec la déjà chiante MARIE-CLÉMENTINE, et déjà bientôt père.

L’heure de l’ultime remise en question a donc sonné. Bardé de sa bonne humeur et de son inoxydable foi en la vie, Benjamin le Bordelais part ouvrir un bar à vins… en Laponie. Ah ! la Laponie ! Le pays des rennes, du froid, du Père Noël et de LOTTA, jeune femme volage et incertaine de ses choix, mais belle comme le diable. Autant d’embrouilles au centimètre carré, c’est un appel à la gourmandise ! »

 

Quelques mots sur l’auteur :

« Laurent Moreau a grandi dans l’univers des 90’s. Il a connu le développement d’une nouvelle culture, des séries à outrance, d’Internet pour tous et de l’ouverture au monde. De ce melting-pot est née une écriture unique, mélange d’une nostalgie d’un passé proche et d’un présent pas si mauvais ».

 

Mon avis :

J’ai choisi de lire Moi, Benjamin V., 33 ans, l’âge du Christ, et toujours pas de miracle en vue pendant la période des fêtes de fin d’année. L’histoire se déroule en Laponie (une région boréale européenne, située dans le Nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la presqu’île de Kola en Russie). C’est une destination parfaite pour une lecture commencée la veille du réveillon de Noël.

D’un point de vue plus personnel, j’aurai trente ans au mois de mars, j’ai donc trouvé amusant de prendre connaissance du parcours de cet enquiquinant trentenaire. Je m’explique, l’inactivité du personnage principal m’a donné envie de le secouer comme un prunier. Heureusement pour lui, il est bourré d’humour. J’approuve également sa vision très réaliste de l’existence. Il semblerait aussi que son immaturité ait préservé son romantisme, ce qui le rend touchant par moment.

Dans ce que l’on peut considérer comme la seconde partie du livre, le protagoniste décide enfin de se prendre en main. Il quitte la France pour ouvrir une épicerie spécialisée dans la vente de vins et de produits issus de sa région natale à la grande satisfaction des habitants des pays froids.

Ce que je retiens de ce voyage livresque c’est la source d’inspiration concrète que peut représenter le protagoniste pour les prisonniers d’un quotidien devenu incontrôlable. Souvenez-vous chers lecteurs que la banalité peut se transformer en un rêve éveillé !

 

 

(Date de sortie : 8 octobre 2015. Éditeur : La Bourdonnaye. 140 pages. Prix du format papier : 14€. Prix du format numérique : 6,99€. Site internet : http://www.labourdonnaye.com).