Synopsis :

« On dit que la vérité blesse. En ce qui concerne Katherine, elle l’a plutôt anéantie, ruinée, lacérée, déchiquetée. Alors qu’elle tombait amoureuse d’Ethan, il lui mentait. Alors qu’elle s’ouvrait à lui, il la trahissait. Elle devrait le haïr, mais elle ne peut pas. Ce qui existe entre eux est trop fort pour être détruit. Elle ignore ce que c’est, mais une chose est sûre : elle ne sait plus vivre sans Ethan. D’une certaine manière, étrange, dangereuse, inquiétante, elle a besoin de lui ».

 

Mon avis :

Quelle bonne idée de faire en sorte que que les tomes 1 et 2 sortent le même jour ! J’ai lu celui-ci en quelques heures pour me rendre compte à quel point nous pouvons être un ennemi pour nous-même.

De manière générale, j’ai trouvé que ce volume était meilleur que le premier. Katherine et Ethan / Will, se confient davantage sur leur passé commun tandis que les personnages secondaires avouent leurs péchés tels que l’orgueil, l’avarice ou l’envie. La parole est donné au bourreau qui, en exposant sa version des faits rend compte au lecteur de sa complicité, de sa névrose. Il y a aussi plus d’actions à l’extérieur des habitations respectives des adolescents ce qui veut dire pour nous, plus de de tension, d’angoisse et d’impatience.

Tout bien considéré, je craignais que le ton du texte soit rendu fade parce que tout le monde aurait eu des raisons de se plaindre mais le message est incroyablement optimiste malgré la brutalité des agissements d’un père ou d’un beau-père impossible à oublier.

Je n’étais pas convaincue après la lecture de Never Forget mais sa suite mérite bien l’appellation de

«Dark Romance» puisque la part d’ombre des protagonistes y est largement plus développée. Dans le même registre, je sortirai prochainement le titre de Penelope Douglas de ma belle pile de services de presse.

 

(Date de sortie : 8 mars 2017. Éditeur : Editions Harlequin. Collection : &H
414 pages. 14,90€ / 9,99€).