Synopsis :

Il est très rare que je reprenne dans son intégralité le résumé écrit par l’éditeur. Comme dans le premier volet, il est très bien mené et mérite que je le partage avec vous.

«  Dans le royaume de Beldigan, la terrible comtesse Écarlate, qui rejette un nuage glacé à chaque expiration, exige la capture d’ALTESSA. Elle se tourne vers LISÉA, la reine de la famille Rainier, pour la débusquer et la ramener à son manoir. La comtesse désire en apprendre davantage sur un sortilège unique permettant d’arrêter complètement le temps et dont seule Altessa maîtrise les rudiments.

Les Rainier, dont la puissance demeure incontestée, se font un nouvel ennemi en la personne de CÉLIA, la mère d’Altessa. Par amour, cette redoutable enchanteresse se dresse devant une armée et , telle une braise dans la tempête, se change en feu vindicatif. Pendant ce temps, des forces méconnues tentent de profiter des conflits pour réclamer un monde qui fut jadis le leur  ».

Mon avis :

J’avais hâte de retrouver Altessa et surtout d’en apprendre davantage sur la comtesse écarlate. Ce  deuxième tome est aussi court que le précédent. Chaque action est justifiée, le lecteur peut ne pas être d’accord avec la tournure des événements mais il ne peut qu’apprécier le soin apporté à l’histoire.

Une fois de plus, il est difficile de parler de ce livre sans dévoiler toute l’intrigue mais ce que je peux vous dire c’est que le lecteur apprend à composer avec la double personnalité des ennemis de l’héroïne. Il peut être à la fois exaspéré et ému comme lorsque la comtesse se confie à Altessa.

Une douceur émane de l’oeuvre comme de certains détails : appeler VANTELME ( le traqueur ), en hurlant son prénom à la lune est une très belle idée qui en même temps insiste sur le lien fort unissant l’homme et ses loups.

L’influence du grimoire sur le monde des vivants est incroyable. Il ne faut pas le fixer et encore moins lire son contenu sans craindre la possession physique et mentale. Serait-il question ici d’une allégorie de la littérature ? C’est bien possible ! 

Ce qui est sûr c’est que le rythme de l’oeuvre est quasi musical. Les duels, les sorts et les instants dramatiques sont toujours suivis d’une pause permettant aux lecteurs d’apprécier le positionnement de chaque personnage, chaque famille.

La fin insiste sur la dimension stratégique qu’entraîne la maîtrise de la magie et le besoin de reconnaissance. Il faudra encore beaucoup de courage à Altessa pour sauver son univers.

Bientôt le tome 3 !