Synopsis :

« Le roi Manfred se meurt, et le royaume d’Abhorn vacille dans le souffle irrégulier du monarque. Son fils aîné, le prince-servant Haert, à qui reviendrait légitimement la couronne, se protège des complots en éliminant tous ceux qui se dressent entre le trône et lui. S’il a le soutien de dame Katryn, son épouse et maîtresse intrigante aux sombres secrets, il s’attire l’inimitié de son frère, Saulen, et de sa sœur, Elvire, qu’il écarte habilement du pouvoir. D’autre part, il a dissout la compagnie des Dames d’Yssel, commandée par Moéva d’Arézar.

Cette guerrière-héroïne a pourtant combattu avec lui pour repousser l’assaut des Pillards pourpres et a tout perdu dans la bataille. Mais elle doit à présent s’exiler en Outre-Ezard. De son côté, Brilliân, premier-chevalier attitré de la princesse Elvire, part enquêter dans cette région dont il est originaire, car il y pressent l’éveil d’une menace. Il croise Moéva en route et voyage avec elle. On a confié à la mercenaire la garde d’une jeune lunarelle, descendante des demi-elfes, aux pouvoirs magiques naissants.

Mais surtout, au-dessus de ce monde fragile, la lumière d’Yssel, l’étoile reine du ciel et protectrice de la terre, faiblit dangereusement sans que personne ne s’en aperçoive. La véritable guerre n’a peut-être pas encore commencé, et son enjeu dépasse probablement les frontières du royaume ».


Quelques mots sur l’auteur(e) :

« Les lettres modernes, l’histoire de l’art et la psychologie clinique ont permis à Linden Olivier d’élargir sa culture ainsi que sa compréhension de l’homme et du monde. Le décès de son père et une expérience de mort imminente l’ont ouverte à une quête lumineuse de spiritualité, et toute son œuvre, sans jamais verser dans la tristesse, s’articule autour de thèmes tels que la perte, le lien, le sens que l’on peut donner à la vie, les mystères de la mort et les rapports entre les êtres. Aventures, philosophie, ésotérisme et érotisme enrichissent son univers de fantasy médiévale ».


Mon avis :

Ce premier tome intitulé Les pèlerins d’Yssel – Les pêcheurs tombe à pic avec mes envies lecture du moment. Merci à la maison d’éditions La Bourdonnaye de me l’avoir proposé dans le cadre d’un nouveau service presse.

Par bonheur, l’écriture de Linden Oliver est incroyablement fluide. Il m’a fallu quand même un temps d’adaptation pour me familiariser avec les longues descriptions mais un peu de calme et de concentration suffisent donc à vous faire entrer totalement dans l’histoire. On visite alors des habitations, des lieux de cultes médiévaux, des contrées à la végétation luxuriante sans qu’aucune longueur vienne interrompre notre voyage. Le dépaysement est assuré, le coup de cœur garanti.

J’aime sa manière d’attirer notre attention sur des événements précis de la vie des personnages qui apprennent la maturité, la tolérance… La plupart des protagonistes paraissent lunatiques mais il n’en est rien. Derrière chaque mouvement d’humeur se cache un souvenir, une souffrance d’un être qui cherche l’apaisement.

La dimension ésotérique est très intéressante. Plus que l’amincissement des frontières entre la vie et la mort, le statut de l’aura humaine et le transfert d’énergie donne envie de se documenter sur le sujet.

J’attends énormément du second volume, car j’espère notamment y trouver les raisons des conflits familiaux et politiques antérieurs à l’action.