Date de sortie du tome 1 : 1er octobre 2013, du tome 2 : octobre 2014, du tome 3 : octobre 2015. Éditeur: P’tit Louis. Collection : Romans jeunesse. Prix du format papier : 8,50€. Site internet : http://www.marhic.fr / http://www.les-lutins-urbains.editionsptitlouis.fr / https://www.facebook.com/leslutinsurbains/. Les volumes sont en vente à la FNAC – PAS SUR AMAZON.

 

Résumé du premier tome L’attaque du Pizz’Raptor :

« On les croyait disparus à jamais, chassés de nos contrées par la modernité. Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains ! Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…

Quel est donc cet inconnu qui s’en prend aux livreurs de pizzas, leur dérobant leur chargement sans jamais faire main-basse sur l’argent ? GUSTAVE FLICMAN, jeune policier de la Grosse Cité, croise un soir le voleur. Si ce n’est pas un lutin, ça y ressemble bien…

Mais voilà le coupable arrêté : c’était un simple SDF. Affaire réglée. Pas pour Gustave ! Qui ne se doute pas que sa quête du Pizz’ Raptor va le mener jusqu’à l’Université d’Onirie. Là où les Lutins Urbains ont trouvé refuge. Sous la protection du mystérieux Professeur B, Docteur en Lutinologie… »

Résumé du second tome Le dossier Bug le Gnome :

« Ordinateurs en folie… smartphones ensorcelés… Quel est donc ce « virus » qui menace la Grosse Cité ? A peine remis de sa rencontre avec le Pizz’Raptor, Gustave Flicman doit se rendre à l’évidence : un nouveau lutin menace la ville !

Comme par hasard, revoilà le PROFESSEUR B. Avec son aide, le jeune policier se lance sur la piste du redoutable Bug le gnome. Vite ! Ca sent déjà le grillé…

Gustave parviendra t-il à ne pas péter les plombs ? Car voilà ses cinq soeurs à l’hôpital, victime d’une mystérieuse intoxication… Tandis que Bug le Gnome s’est introduit dans le Laboratoire d’Etude et de Recherche Nucléaire de la Grosse Cité… »

Résumé du troisième tome Les lutins noirs :

« Rien ne va plus dans la Grosse Cité ! Voilà que trois lutins noirs ont été signalés. Aussitôt, des travailleurs africains sans papier sont devenus millionnaires. Tandis qu’une dangereuse société secrète tente de s’infiltrer dans les quartiers…

Gustave Flicman, notre jeune policier est chargé d’enquêter. Et si tout cela avait à voir avec CHELOU ce rhinocéros qu’il devait conduire à l’abattoir et qui s’est échappé en chemin ?
Entre les sortilèges des lutins noirs et les attaques du BAMBOU MASQUÉ, une courses de vitesse s’engage pour retrouver l’étrange animal? Manquerait plus les lutins urbains s’en mêlent, tiens…»

 

Quelques mots sur Renaud Marhic autrement appelé Le Petit Reporter de l’Imaginaire :

« Journaliste indépendant, Renaud Marhic a collaboré à des publications choisies Charlie Hebdo, Le Vrai Papier Journal

Essayiste, spécialiste des mouvements de pensée faisant appel à la croyance, il a publié sept essais.


L’expérience du journaliste d’investigation alimentant la plume du romancier, il a signé Hermines et idées noires (Terre de Brume, 2000), polar politique prenant pour base les enjeux d’une certaine décentralisation… Schisme’n’Blues (Terre de Brume, 2003) plongeant le lecteur dans les arcanes les plus noirs du Vatican… L’Oreille de Denys (Rhubarbe, 2008), tentative pour penser notre société de communication en son fonctionnement hystérique…

Il est le créateur de la collection Polars&Grimoires (MD) – Enquête sur la LÉGENDE que publient les éditions Terre de Brume (Dinan) depuis 2011. Dans cette collection, il est l’auteur de Terminus Brocéliande , Korrigans Connection, et orphée.org.

Nouvelliste, ses textes ont été récompensés à de nombreuses reprises, notamment par le Prix Lire en Fête au Cinéma 2002 et par le Grand prix de la nouvelle universitaire Bretagne 2003.

Auteur jeunesse, il publie aux Éditions P’tit Louis la série Les Lutins Urbains (MD) à la suite de ses albums 7-77 ans – Lutins en milieu urbain, Lutins à la mode de Bretagne, Petit Bêtisier Féerique – privilégiant un merveilleux merveilleusement incorrect et invitant le lecteur à une réflexion sur quelques thèmes universels ».

 

Mon avis :

Je ne faisais que croiser le chemin des lutins urbains sur le net… Récemment, leur créateur m’a contacté par mail pour me demander si je voulais faire leur connaissance. Son texte en prose m’a fait sourire et c’est sans aucune hésitation que j’ai accepté de les inviter chez moi. J’écris "inviter" car contrairement aux services presse envoyés par les grandes maisons d’éditions, il m’a été demandé de renvoyer les ouvrages après lecture. Si la démarche est toute nouvelle pour moi, je trouve qu’elle renforce la cohésion entre les mangeurs de papier tout en incitant le   lecteur à découvrir cette oeuvre pour le moins originale.

Je n’ai pas lu le premier épisode puisque le colis ne contenait que les tomes 2 et 3 mais je compte me le procurer prochainement pour avoir une vision plus complète de l’histoire.

Heureusement, que chaque épisode peut être lu séparément car j’aurais été déçue de ne pas pouvoir profiter pleinement de ce bond dans le temps en compagnie des farfadets.

Ici, le pouvoir de l’imagination est poussé à l’extrême. Penser à une créature suffit à la faire apparaître, en voilà un beau moyen de rompre avec notre routine ! Si seulement nous pouvions en profiter pour effacer nos actes manqués, nos addictions, nos erreurs de jugement, nos préjugés et cette fichue emprise que la société exerce plus ou moins sur nos vies.

Les personnages sont uniques, drôles. J’ai en tête la mystérieuse Loligoth qui a un look qui se rapproche du mien et Chelou, le rhino dépressif que j’ai trouvé très attachant. L’auteur déborde d’énergie, il dénonce des comportements honteux grâce à un sens de l’humour décalé, des jeux de mots intelligents et des apartés bourrées d’onomatopées qui donnent aux lecteurs l’impression d’entretenir une relation privilégiée avec lui. Les quelques illustrations signées Godo aident à fixer cette dystropie dans les yeux d’un public sans âge.

Grâce à cette découverte, je me rends compte à quel point les lutins peuvent être malins. Faites-moi plaisir, ne vous laissez pas berner par la mention «littérature jeunesse». Acceptez simplement de sentir resurgir votre âme d’enfant. Plus qu’un coup de coeur, qu’un coup de foudre, j’ai pris une claque littéraire ! Vite ! Vite ! La suite !