Synopsis :

« En 1939, Simon Mandel a 16 ans. Entré dans la Résistance, il sera blessé au maquis. En 1945, la guerre lui a tout pris et notamment Elie, son petit frère, disparu dans des conditions mystérieuses. Dans une France désorganisée et exsangue, Simon embrasse une nouvelle cause, celle des Dépisteurs. Ces jeunes juifs, anciens scouts et combattant, ont pour mission de retrouver des enfants dont les parents ne sont pas revenus des camps. Sillonner le pays à la recherche des siens est sans doute le seul espoir pour Simon de retrouver Elie.

Dans ce monde traumatisé où le retour à la vie sera pour certains une tragédie de plus, Simon rencontre Léna survivante du ghetto de Varsovie. Rejetée par son propre pays, la Pologne, elle cherche elle aussi à redonner un sens à son existence… »

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Grand reporter et critique littéraire, Ariane Bois a déjà publié trois romans, Et le jour pour eux sera comme la nuit (Ramsay, 2009 ; J’ai lu, 2010), Le Monde d’Hannah (Robert Laffont, 2011 ; J’ai Lu 2014), et Sans oublier (Belfond, 2014 ; J’ai Lu, 2016, prix Charles-Exbrayat). Tous trois ont été salués unanimement par la critique, par quatre prix littéraires, et traduits à l’étranger. Le Monde d’Hannah a été vendu à 9 000 exemplaires en grand format et à 30 000 en club ».

 

Mon avis :

Comme souvent avant de vous faire part de mon ressenti concernant Le gardien de nos frères, je souhaite remercier l’équipe éditoriale pour sa confiance ainsi que pour la transmission de ce service de presse. Je prends un réel plaisir à promouvoir les ouvrages proposés.

Mon esprit a eu du mal à se transposer dans la France de l’après guerre. Je l’affirme à nouveau, la déportation est un sujet qui me tient à coeur. Maintenant, je sais que lorsque je lis un livre sur ce sujet, je dois faire une pause dans mes lectures parallèles afin de saisir toutes les subtilités d’un passé imbibé du sang des innocents. Ce malaise n’a heureusement pas duré longtemps. La détresse de Simon m’a fait prendre part au quotidien des « sans famille ». Grâce à lui, j’ai découvert les vrais et les faux espoirs d’une jeunesse qui va de l’avant. Cette observation vient s’ajouter aux informations que j’ai déjà retenues, concernant les conséquences désastreuses du nazisme sur des générations et des générations.

La finesse de la plume de madame Bois est saisissante. L’authenticité des événements rapportés, se mêle doucement à la nostalgie des coeurs brisés. Le courage des adultes à résister coûte que coûte à l’instabilité ambiante, la maturité des orphelins face à l’adversité émeut le lecteur puis le porte jusqu’au dénouement qui, est une surprise à lui tout seul.

Je trouve que ce roman fait écho à la détresse des victimes du terrorisme fauchées en plein élan de vie et d’amour mais ça, c’est à toi de voir cher lecteur !

 

(Date de sortie : 14 janvier 2016. Éditeur : Belfond. Collection : ROMAN. 388 pages. Prix du format papier : 19€
Site internet de la maison d’éditions : http://www.belfond.fr / Facebook :
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