Synopsis :

« 1946. La guerre est finie depuis quelques mois lorsqu’Alice, huit ans, rencontre pour la première fois sa mère. Après des années à vivre cachée dans une ferme auprès de sa nourrice, la petite fille doit tout quitter pour suivre cette femme dont elle ne sait rien et qui lui fait peur, avec son drôle de tatouage sur le bras. C’est le début d’un long voyage : de Paris à New York, Alice va découvrir le secret de son passé, et quitter à jamais l’enfance. Comment trouver son chemin dans un monde dévasté par la guerre ? 1946. La guerre est finie depuis quelques mois lorsqu’Alice, huit ans, rencontre pour la première fois sa mère. Après des années à vivre cachée dans une ferme auprès de sa nourrice, la petite fille doit tout quitter pour suivre cette femme dont elle ne sait rien et qui lui fait peur, avec son drôle de tatouage sur le bras. C’est le début d’un long voyage : de Paris à New York, Alice va découvrir le secret de son passé, et quitter à jamais l’enfance. Comment trouver son chemin dans un monde dévasté par la guerre ? »

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Sarah Barukh a 35 ans et travaille dans la communication. Elle a créé sa propre entreprise. Elle voulait juste marcher tout droit est son premier roman ».

 

Mon avis :

J’aime lire des romans qui se déroulent sous l’occupation allemande. Là, j’avais envie d’une histoire d’après guerre pour compléter ma collection d’ouvrage sur ce thème et parfaire ma vision sur cette sombre période. Ma maman est née en 1946. Comme Alice, elle a assisté aux lancés de pâtes à mâcher et de barres chocolatées par les américains. Elle garde de doux souvenirs de cette présence étrangère mais sécurisante.

Dans Elle voulait juste marcher tout droit, Alice est très attachante. Du haut de ses dix ans, elle nous donne à lire le point de vue des survivants de la seconde guerre mondiale. La violence du conflit est responsable de l’absence de ses parents. Entre émotions et suspense, le lecteur va suivre les aventures d’une fillette qui n’a de cesse d’essayer de se faire aimer de ceux qui sont responsables de son éducation. Tour à tour, sa gentille nourrice qui, l’a caché pendant un an à la campagne, l’assistance sociale dont le métier consiste à faire en sorte qu’elle retrouve un semblant d’équilibre familial, sa mère dont les frêles épaules ont bien du mal à porter le poids d’une année de privation, l’homme distant qui lui sert de « père » et Vadim cet « oncle » acariâtre qui croit avoir tout perdu en perdant la vue vont l’aider, à s’affirmer.

Sa détermination ne connait pas de limite. Tout ce qu’elle souhaite c’est apprendre à connaître Diane, celle qui lui a donné la vie et dont la santé se dégrade au fil des pages. L’intrigue est rudement bien menée. Par amour, ce petit bout de chou va quitter tout ce qu’elle connait, traverser l’Atlantique puis revenir sur ses pas à Paris pour rassembler les échanges manuscrits, les bouts de tissus, les photographies comme un puzzle et ainsi en finir avec les questions, les mensonges, les secrets qui entourent son existence.

Ce premier roman de S. Barukh est juste… WHAOU !!

 

(Date de sortie : 1 février 2017
Éditeur : Albin Michel. Collection : LITT.GENERALE
427 pages.
21,50€ / 14,99€.
Site internet : http://www.albin-michel.fr).