Synopsis :

« Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d’une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d’une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l’hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l’enfant, qu’elle baptise Amy Snow.

A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l’aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l’héritage qui lui revient. Amy s’embarque alors pour un périple aux quatre coins de l’Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre ».

 

Quelques mots sur l’auteure : 

« Tracy Rees est née en Ecosse. Diplômée de Cambridge, elle a travaillé dans l’édition pendant huit ans avec de se tourner vers la psychologie. L’Oiseau des neiges est son premier roman ».

 

Mon avis : 

En découvrant la quatrième de couverture de L’oiseau des neiges, j’ai su que cette lecture allait me plaire. Une fois de plus, je remercie les éditions Presses de la Cité et Netgalley de m’avoir permis de lire cet autre roman sur la condition féminine au XIXe Siècle.

Pendant des années, Aurelia et son « petit oiseau » vont grandir ensemble. Les parents de miss V. ne voit pas d’un très bon oeil la forte amitié qui semble unir leur fille à une orpheline. Comme la plupart des gens ayant vécues à l’époque victorienne, Lady Celestina et Sire Charles sont prisonniers des convenances sociales. Le caractère indépendant de la reine Victoria est un modèle pour les deux jeunes femmes qui, contrairement à leurs aînés, ont conscience des différentes formes du piège qui se referme sur elles.

Les lieux d’action sont souvent à couper le souffle, l’alternance entre une narration impliquant la première personne du singulier, une correspondance secrète impliquant un jeu de piste, une quête des origines et une belle romance font que les pages défilent toutes seules. Le second niveau de lecture, invite le lecteur à discerner les étapes qui séparent l’adolescence de l’âge adulte et celles que nous devons endurer pour pouvoir faire le deuil d’un proche.

J’ai éprouvé de la sympathie pour Ariadne Riverthorpe, une vieille dame excentrique qui participe grandement à l’émancipation de la douce Amy.

J’ai été surprise par la touchante chute de l’histoire. Malgré quelques longueurs, je pense que ce livre devrait plaire à de nombreuses lectrices !

 

Date de sortie : 1 octobre 2016. Éditeur : Presses de la Cité. 496 pages.
Prix du format imprimé : 21,50€. Prix du format numérique : 14,99€
Site internet de la maison d’éditions : http://www.pressesdelacite.com