Synopsis :

« Russie, à l’aube des années quatre-vingt-dix. Le rideau de fer est tombé et la vie s’écoule tranquillement dans la petite ville d’Azov pour Galina Pétrovna et pour Boroda, son chien à trois pattes. Mais c’est compter sans Mitia, l’implacable et zélé exterminateur de chiens, à tendance psychopathique. Le jour où il envoie Boroda à la fourrière et fait enfermer Vassia – président du Club du troisième âge et éternel soupirant de Galina –, la sérénité de la vieille dame vole en éclats.

La voilà embarquée malgré elle dans une rocambolesque expédition à Moscou, en compagnie de son amie Zoïa – fantasque, pipelette, assoiffée de culture et de boissons entêtantes –, pour tenter de faire jouer des relations autrefois haut placées : le cousin Mikhaïl, qui connaît le ministre adjoint Gloukhov, qui connaît… Toutes les ficelles sont bonnes à tirer pour sauver Boroda ! »

 

Quelques mots sur l’auteure :

"Née en Ecosse en 1969, Andrea Bennett a suivi des études de russe et d’histoire à l’université de Sheffields. Après son diplôme, elle s’est installée à Moscou où elle a été traductrice pendant quatre ans. Elle vit aujourd’hui à Ramsgate, où elle travaille dans une association pour enfants handicapés".

 

Mon avis :

Galina Petrovna et son chien à trois pattes m’a été envoyé sans que j’en fasse la demande par les éditions Presses de la Cité : merci à leur équipe pour cette surprise ! J'adore la couverture de ce livre. J’ai toujours aimé les « matriochkas ». Mon compagnon photographe a d’ailleurs fait un cliché du livre entouré par quelques pièces de ma collection. J'ai d'ailleurs décidé de l'utiliser pour illustrer cette chronique. 

Une lecture lente des six premiers chapitres a été nécessaire pour vraiment avoir le sentiment de faire partie de ce voyage dans l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques avant les années 2000. Cette comédie met en scène un groupe de seniors qui va séparément devoir quitter son club à Azov et parcourir les rues animées de Moscou pour sauver l’un d’entre-eux et Boroda, la chienne du personnage principal.

Lire cet ouvrage revient à découvrir le contexte socio-économique, les spécialités culinaires locales. J’ai aussi apprécié cette ballade à proximité de plusieurs institutions surtout en compagnie de deux amies au franc-parler et à l’humour grivois.

La plume de l’écrivaine est simple mais efficace. J’ai même croisé quelques belles formules caractérisant la vieillesse. J’ai été particulièrement sensible au postulat de madame Bennett concernant le triste sort des animaux de compagnie dans les refuges. (J’ai huit chats dont deux que nous avons sauvé de la maltraitante, c’est donc un sujet qui me tient à coeur ).

J’ai passé un agréable moment de lecture. Les révélations de la fin de l’ouvrage sont touchantes. Ici, les secrets de familles hantent autant les mémoires que le passé du parti bolchevik instauré par Vladimir Ilitch Lénine né 1870 et mort en 1924.

 

(Date de sortie : 7 avril 2016. Éditeur : Presses de la Cité. 354 pages. Prix de l’ouvrage au format papier : 21,50€. Prix du e-book : 14,99 €. Site internet de la maison d’éditions : http://www.pressesdelacite.com).