Synopsis :

« Un meurtre inattendu. Des traces accablantes. Une enquête manipulée ? Troisième livre du Cycle de Xhól, Un meurtre princier est un polar historique haletant. 683 après J.-C., Xhól est devenu le maître peintre de Dos Pilas et doit faire face aux défis de sa nouvelle position. Au palais, le changement d’ère se fait déjà sentir. Les uns se positionnent auprès de l’héritier apparent, Itzamnaaj B’alam, fils aîné et préféré de la dame d’Itzán. D’autres voudraient voir Itzamnaaj K’awill, le cadet favorisé par son père, désigné comme successeur. Dans cette atmosphère étouffante, un festin a lieu, auquel Xhól assiste depuis la table des artisans. La dame d’Itzán humilie Itzamnaaj K’awill en public. Celui-ci s’enfuit. Plus personne ne le verra de la nuit. Au petit matin, un meurtre est découvert au palais. Xhól est accusé, emprisonné. Arrivera-t-il de sa cellule à prouver son innocence avant que le conseil ne décide de son exécution ? »

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Amoureuse de l’Amérique centrale, passionnée par la civilisation maya, elle place ses intrigues policières dans un univers soigneusement reconstitué.

Chaque dimanche matin, elle publie une chronique où elle passe allègrement de l’exploration des jungles du Guatemala à celles du monde littéraire ». Vous pouvez vous y abonner ici : http://www.xhol.cc/CecileChronique.

 

Mon avis :

Honoré de Balzac écrivait : « J’ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot… ». J’ai eu le même sentiment en lisant les premières pages de Un meurtre Princier. J’ai plongé sans aucune hésitation au coeur d’un univers mythologique que je connais peu et je dois bien reconnaître que ce polar maya m’a appris beaucoup de choses.

L’intrigue commence dans un village situé au nord du Guatemala où, la tradition orale a une grande importance, l’espace de quelques secondes, je suis redevenue l’enfant friande d’histoires mystérieuses mais les nombreuses coquilles et fautes d’orthographe ont malheureusement, dissipé cette magie.

Xhól, notre enquêteur / artiste, chargé de démêler cette affaire aux enjeux politiques et privés, a su resté concentrer sur son objectif. Il a fait preuve d’une grande neutralité même sa façon de s’exprimer, est laconique. Cela étant dit, je ne partage pas sa vision fataliste du handicap. Comme je dis souvent, je ne marche pas droit, (mois non plus), mais je sais où je vais ! J’affronte les obstacles les uns à la suite des autres en ayant foi en l’avenir.

Cette aventure en Amérique tropicale, se solde par une identification de l’ennemi du personnage principal trop rapide (par rapport à la longueur de ce policier historique). Cela conduit le lecteur vers un dénouement qu’il aurait voulu plus subtil. Je ne sais pas quoi penser de ce livre… Qu’ Itzel, la déesse de la Lune chez les mexicains, veille sur vous et sur vos lectures…

 

 

Date de sortie : 22 avril 2017
Éditeur : Cécile Chabot, Collection : Cycle de Xhól
222 pages
13,99€ / 3,99€.