Synopsis :

« Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre ».

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Nicola Yoon a grandi en Jamaïque et à Brooklyn. Elle vit aujourd’hui à Los Angeles avec sa fille et son mari, qui a réalisé les illustrations intérieures de ce livre. Everything, everything est son premier roman ».

 

Mon avis :

Les couleurs de la couverture disent tout de la positivité que l’on va trouver dans cet ouvrage Young Adult. Dans mon esprit, les visages de Shailene Woodley et Ansel Elgort ont remplacé ceux que j’aurais pu imaginer en lisant Nos étoiles contraires. Je ne voulais pas commettre la même erreur avec Everything everything.

 

J’ai lu cette romance aux allures de drame en une nuit. La simplicité du style d’écriture de madame Yoon correspond parfaitement à celui employé par des adolescents. On pourrait croire que pour Madeline et Olivier la vie est un long fleuve tranquille mais au delà de leur physique attrayant et de l’aisance financière de leurs parents : ils souffrent. Maddy est retenue prisonnière dans son appartement en raison d’une immunodéficience innée. De son côté Olly, est témoin des violences conjugales faites sur sa mère. Heureusement, les dessins, les sms ou les lettres qu’ils échangent rythment et allègent ce récit poignant.

Je ne discute pas la volonté de l’auteure de placer l’amour au centre de son histoire mais les agissements des amoureux s’enchaînent trop rapidement. L’organisation de leur fugue dont je tairais la destination est précipitée. Autre chose, elle souffre d’une maladie incurable pourtant elle est capable de faire tout un tas d’activités avant d’avoir un malaise. Tout ceci manque de crédibilité au point que je me suis plus d’une fois demandé si l’héroïne principale était vraiment atteinte de DICS…

Le dénouement est attendrissant mais je m’attendais à ce qu’il soit plus détaillé.L’adaptation filmique sort aux Etats-Unis le 19 mai 2017. Aux dernières nouvelles, elle sera visible chez nous au mois de juin de la même année. J’espère que le jeu des acteurs saura dissiper les zones d’ombres qui ont marqué cet apparent moment de détente.

 

(Date de sortie : 6 avril 2016
Editeur : Bayard Jeunesse. Collection : BAY.DIV.LIT+12
370 pages
16,90€ / 11,99€
Site internet : http://www.bayard-jeunesse.com).