Synopsis :

« Alors que d’autres iraient chez le psy entamer une thérapie, c’est par l’ écriture que Lorenza C. évacue ses angoisses.

Petite, elle perd sa maman ; maman, elle perd sa petite. Deux évènements qui feraient peur à beaucoup d’entre nous. Sa vie déjà très marquée, le destin s’acharnera encore. Elle écrira d’ autres histoires…

Matérialiser sur le papier l’ aide à digérer tout ce que la vie lui a fait avaler.
Ce livre est un pied de nez au malheur, un sursaut de vie pour sa fille. Le temps d’un livre, la faire revivre…

C’est à l’ aube de ses vingt ans, dans les années 80, que Lorenza met au monde une petite fille hydrocéphale. Le regard des autres, et une condition de vie difficile font qu’elle n’accepte pas le handicap de son enfant… »

 

Mon avis :

J’ai accepté ce service presse car la fillette de l’écrivaine est née avec la même maladie que celle de mon compagnon. A sa naissance en mars 1986, une valve a été posée dans son cerveau afin de réduire les effets d’un trop plein de liquide céphalo-rachidien. Il est un des rares enfants de son époque à avoir survécu au syndrome d’Andy Walker. Autant d’épreuves, ont forgé son caractère mais je peux vous assurer qu’il a le coeur sur la main et qu’en ce qui me concerne, son front proéminent et ses yeux en demi lune lui donneront toujours l’apparence d’un lutin ! Lire Aime comme Manuela, m’a vraiment donné l’impression de vivre une partie de l’enfance de Dimitri. Cette expérience livresque a été l’occasion pour moi de lui poser plus de questions sur ses nombreuses hospitalisations. Je crois qu’après plus de trois ans de vie commune, elle nous a encore plus rapproché.

A peine déballé, je commençais déjà à me plonger dans l’histoire vraie d’une mère démunie face aux différences physiques de son bébé. Ce témoignage est bien écrit. Il est illustré par des photos de Manuela à plusieurs étapes de sa vie. J’ai apprécié la sincérité de Lorenza C. Elle n’utilise pas les mots pour cacher ses émotions. Au contraire, elle se montre honnête vis à vis d’elle-même et du lecteur.

Je vais prêter cet ouvrage à ma belle-mère. Je vous conseille de le lire également car après avoir été confrontée à une telle souffrance, je ressens encore plus intensément la volonté de me battre contre l’insatisfaction ambiante et les préjugés liés à un handicap quel qu’il soit.

 

(Date de sortie : 5 février 2015. Éditeur : Saint-Amans. 162 pages. Prix du format relié : 14€. Compte Facebook de l’auteure : https://www.facebook.com/Lorenza.C.78/?fref=ts).