Synopsis :

« C’est au printemps 1945 que la petite Vera voit pour la première fois la vieille ferme perdue au cœur d’un immense verger. Sa mère et elle viennent de traverser à pied une Allemagne en ruines.

Soixante-dix ans plus tard, Vera, qui occupe toujours la maison, voit débarquer à son tour sa nièce, Anne, en pleine rupture amoureuse, et son jeune fils Leon.

Les deux femmes, fortes têtes et solitaires, vont affronter ensemble une histoire familiale traversée de secrets et de non-dits. Sauront-elles redonner vie à ces murs hantés par les chimères du passé ? Pour cela, il faudra d’abord apprivoiser les habitants du village qui ne manquent ni de caractère ni d’originalité…

Avec beaucoup de tendresse et un humour mordant, ce premier roman brosse le portrait de deux femmes indépendantes qui vont trouver ce qu’elles ignoraient chercher : une famille ».

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Née en 1964 à Husum, petite ville côtière au Nord de l’Allemagne, D. Hansen a fait des études de langues et de linguistique avant de se tourner vers le journalisme. Elle vit près de Hambourg. A l’ombre des cerisiers, énorme best-seller en Allemagne avec plus de 400 000 exemplaires vendus, est son premier roman ».

 

Mon avis :

 

J’ai voulu lire A l’ombre des cerisiers dés sa sortie en librairie. Je l’ai souvent vu en librairie ou dans le rayon dédié à la littérature de ma galerie marchande habituelle mais à chaque fois je le reposais à sa place sans l’acheter. Suite à mon inscription sur https://s2.netgalley.fr, j’ai cherché la version numérique de ce one-shot et quelle joie de constater qu’il était disponible. Je remercie chaleureusement l’attaché de presse des éditions K. d’avoir accepter ma demande de lecture.

Dés les premières pages, le lecteur s’aperçoit qu’il va devoir faire un effort de concentration et peut-être aussi prendre des notes pour saisir les détails d’une intrigue complexe. Il a fallu que je fasse des recherches sur le contexte historique de la Prusse à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. C’était indispensable pour comprendre le point de vue de nos deux prussiennes.

L’écrivaine possède un véritable dont pour l’écriture. Cela est d’autant plus vrai que son roman traite de l’existence rude d’une famille (si on peut dire) recomposée. Les personnages auxquels elle a donné vie ont été savamment choisi pour leurs différences et ce qu’ils peuvent apporter à l’intrigue, le tout avec beaucoup de douceur et humour.

Pour conclure, je dirais que j’ai apprécié ce retour en arrière et toutes les connaissances que j’ai pu en retirer mais que l’histoire en elle même ne me laissera pas un grand souvenir.

 

(Date de sortie : 4 mai 2016. Éditeur : Kero. Collection : KER.LITTERAT.ET. 304 pages. Site de la maison d’éditions : http://www.editionskero.com).