Synopsis : 

« Pour nous une seule histoire existait : celle de l’Humanité. Mais il y a eu LA rencontre. Et eux, les chats, ont changé à jamais notre destinée ».

 

Quelques mots sur l’auteur :

« Bernard Werber est un des romanciers les plus lus en France, traduit dans le monde entier, notamment en Russie et en Corée du Sud, où il est un véritable auteur-culte, vendu à plusieurs millions d’exemplaires ».

 

Mon avis :

J’ai demandé ce service de presse car je suis à la tête d’une troupe de huit moustachus que j’aime plus que tout au monde. Les adoptions en refuge m’ont confronté à la cruauté des humains envers les animaux. Sauvés de la maltraitance, de la reproduction massive ou du trafic de fourrure, mes « Doux » ont souffert avant de trouver le foyer spacieux et aimant que représente pour eux, notre appartement du centre de la ville de Nice.

L’idée de donner la parole aux félins est géniale ! Dans Demain, les chats, le lecteur cohabite avec Bastet. Sous nos yeux, cette chatte va devoir quitter son confortable lieu d’habitation et apprendre à survivre suite à l’auto-destruction progressive de l’ Humanité. J’étais impatiente de prendre part à cette aventure peu commune qui trouve sa triste réalité dans la montée du terrorisme.

J’ai été très attentive aux explications de monsieur Werber concernant la domestication du chat sur le globe. J’ai même pris la peine de noter quelques détails que j’ignorais. J’ai également aimé le fait que le quotidien se confonde si bien avec le caractère urgent de la situation. La volonté d’inscrire la complicité entre l’Homme et la faune comme une nécessité est tout à fait honorable.

Pourtant, j’ai eu du mal à rester concentrée sur ce que je lisais. Ce n’est pas la noirceur qui m’a dérangé mais davantage les étranges coïncidences qui rendent l’ensemble peu crédible. Les personnages sont attachants mais la plupart des idées énoncées ici, ont déjà été exploitées dans les précédents romans de l’écrivain. A mon sens, celui-ci se situe en dessous de ses précédents titres.

Je referme ce livre en ayant le sentiment que cette bonne lecture aurait pu être une expérience grandiose si, elle avait été traitée avec plus de finesse. Comme d’habitude, je vous encourage à vous procurer cette nouveauté afin de pouvoir en discuter autour de vous.

 

(Date de sortie : 28 septembre 2016. Éditeur : Editions Albin Michel. Collection : LITT.GENERALE. 320 pages.
Prix du format imprimé : 20,90€. Prix du format numérique : 14,99€
Site internet de la maison d’éditions : http://www.albin-michel.fr).