Synopsis :

1939. Zeev Feinberg et Yaacov Markovitch quittent leur petit village de Palestine, direction l’Allemagne, où ils ont pour mission d’épouser de jeunes Juives afin de les sauver des griffes des nazis. De retour chez eux, ils leur redonneront leur liberté en divorçant. Mais si Zeev a bien l’intention de retrouver la femme qu’il aime et son enivrant parfum d’orange, Yaacov, lui, ne tient pas à laisser partir Bella,  » la plus belle femme qu’il ait vue de sa vie « . Cette dernière est pourtant déterminée à se séparer de lui… »

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Ayelet Gundar-Goshen est née en 1982. Diplômée en psychologie clinique à l’Université de Tel-Aviv, elle est aujourd’hui scénariste. Elle partage son temps entre l’écriture et son combat pour la paix. Son premier roman, Une nuit, Markovitch, a été traduit en huit langues. Encensé par la critique dans tous les pays où il a été publié, il a également été couronné par le prix Sapir du premier roman en Israël ».

 

Mon avis : 

Merci à Aurélie Dudoue des éditions Presses de la Cité d’avoir accepté que Une nuit, Markovitch rejoigne ma bibliothèque. Je tenais absolument à lire cet ouvrage pour plusieurs raisons. Ayelet Gundar-Goshen est israélienne. J’étais curieuse de découvrir comment elle allait amener le lecteur à s’interroger à nouveau sur les violences perpétrées à l’encontre du peuple juif pendant la seconde guerre mondiale. La présence d’arbres fruitiers sur la couverture représente tout ce que je connais, tout ce que j’aime ! Elle m’a fait penser au premier livre que j’ai lu seule intitulé Mon bel Oranger de José Mauro de Vasconcelos et aux agrumes juteux plantés à quelques rues du bord de mer situé juste dernière chez moi à Nice.

L’histoire se déroule avant la création de l’état d’Israel. Le lecteur fait la connaissance avec plusieurs personnages plutôt attachants. La plupart d’entre eux étaient des bons vivants avant la guerre puis l’exil et toutes les émotions imposées à leurs coeurs telles que la colère, la haine, l’envie de séduire et surtout d’aimer. Ils ne sont pas toujours d’accord sur la manière d’agir pour le bien de communauté mais ils se complètent à merveille.

Cette expérience de lecture a été particulière pour moi. Je retiens beaucoup de sensations et d’odeurs qui, sans pouvoir l’expliquer me sont familières. L’écrivaine a le chic pour magnifier les territoires dévastés ou souligner l’unicité de chaque être humain.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Je regrette simplement que l’intrique soit un peu trop centrée sur le quotidien des protagonistes. Cela a eu pour effet d’élargir ma vision de conflit tout en me laissant un peu sur ma « fin ».

 

Date de sortie : 25 août 2016. Éditeur : Presses de la cité. 476 pages. Prix du format papier : 23€. Prix du format numérique : 15,99€
Site internet de la maison d’édition : http://www.pressesdelacite.com
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