Synopsis :


Dans le premier tome de cette trilogie, l’auteur nous invite à rencontrer ETHAN RAWK. L’adolescent mène une existence paisible à YTHÉRIA, une province des terres d’ANTYRAS. Chaque matin, il rejoint les autres enfants de son village pour apprendre les préceptes imposés par le Grand Temple. Le jeune homme est loin d’être un élève attentif, il s’imagine souvent en promenade dans la nature, en pleine discussion avec son ami MALAK ou en compagnie de la jolie MIRA.

 

Je vous l’accorde, jusqu’ici rien ne laisse à penser que nous sommes en présence d’une oeuvre qui mêle le genre fantastique et le merveilleux mais vous allez vite changer d’avis en lisant que le retour d’une prophétie vieille de deux mille ans va bouleverser l’équilibre des contrées du sud donc et du nord nommées terres d’AVALYN.

 

A la suite du massacre orchestré par APOPHIAN le démon et mené par ARKAN et ses guerriers, Ethan va tout perdre. Il va devoir s’enfuir mais sera escorté par Malak, IRINA et PRISCA qui, à l’exception de Mira la jeune herboriste ont de lourds secrets à garder. Cet événement tragique va entrainer la propagation de la magie sur les deux territoires ennemis et inspirer méfiance ou convoitise.

 

Mon avis :

 

Avant de commencer Gardiens, La prophétie des Eléments I, je n’avais pas lu de romans de Fantasy depuis le quatrième volume d’Eragon écrit par Christopher Paolini sorti en mars 2014. C’est surement la raison pour laquelle la lecture du premier chapitre a été difficile. Je n’étais pas certaine de pouvoir rentrer dans l’histoire ni même de parvenir à retenir le vocabulaire spécifique que l’on trouve généralement dans ces livres mais grâce aux excellentes descriptions des paysages ou des cités par James Tollum, j’ai rapidement pu rejoindre le groupe d’aventuriers.

 

La psychologie des personnages est très travaillée. L’écrivain donne de l’indépendance à ses protagonistes qui en savent souvent plus que le lecteur. Du coup, le lectorat est poussé à lire plus pour en savoir davantage. Je me suis amusée à deviner la nature profonde des personnages ayant un penchant pour le Mal ou l’identité cachée des acteurs de cette quête pour la Paix. On ne peut que s’attacher à certaines personnalités, certaines créatures. Personnellement, j’ai été touchée par Malak, Prisca, RAMBI le nain et le peuple NÂGA ( mi homme mi serpent ). Vous conviendrez de l’incroyable diversité et de l’originalité des alliés du jeune homme ordinaire devenu gardien. Toutefois, il n’y a qu’un seul animal légendaire qui fait pétiller mon regard : le dragon. Est-ce mon impatience à croiser AZAROTH, la dragonne rouge et son fils ASHKOR qui m’a fait noter la longueur de certains chapitres ? Honnêtement, je l’ignore mais ce qui est sûr c’est que j’ai apprécié cette lecture dont la fin est très bien trouvée.