Synopsis :

 

« Un fil invisible relie ceux qui sont destinés à se rencontrer, peu importe le temps, l’endroit, ou les circonstances. Ce fil peut s’étirer ou s’emmêler, mais il ne se brisera jamais ( Proverbe chinois ). – Roman d’Urban fantasy Bit Lit destiné à un public d’adultes et de grands adolescents. Je m’appelle Alban et je suis un vampire. Je sais ce que vous avez immédiatement en tête mais je peux vous assurer que la réalité est toute autre. Je suis en train de vivre ma sixième vie, sixième résurrection, sixième passage. Dans la vie j’ai eu la chance de découvrir qu’il existe d’autres vampires et suis aussi tombé amoureux. Qu’ai-je fais ? Dans quoi vais-je les entrainer… Seul l’avenir… ».


Mon avis :

 

Ce deuxième tome de la trilogie Le sang de la lignée, commence fort. Nous recouvrons le personnage principal à l’intérieur d’une pièce sombre et humide qu’il ne connait pas. Il a de plus en plus de vertiges causés par l’inquiétude. Alban est un vampire prévoyant qui en cas d’urgence à toujours sur lui des poches contenant le sang de sa promise.

Lara est elle aussi en situation de faiblesse. Elle a été bâillonnée par Luis, le second d’Alberto, chef d’un clan à Valparaiso au Chili. Il veut absolument que la jeune femme devienne son épouse afin d’éviter à son père adoptif toute recherche concernant un héritier qu’il jalouse déjà. Son comportement lui fera d’ailleurs frôler la décapitation mais à celle-ci est préférée l’allégeance d’un de ses descendants en faveur de la lignée d’Alban.

Lorsque les deux inséparables se retrouvent, le jeune homme se confie sur sa naissance : il se souvient de son père et de la manifestation de ses nombreux pouvoirs. En raison, entre autres de son invulnérabilité face au soleil, il est autorisé à devenir le gardien du groupe. Cette révélation est importante pour l’avenir des membres de la lignée qui gagnent individuellement en puissance.


Alors que cette famille est plus proche que jamais, le désir puis l’amour va naître progressivement entre Alban, Lara, Nathanaël. Je n’apprécie pas particulièrement les triangles amoureux mais je me suis laissée convaincre par ce dernier qui est à la fois mature et sensible. La sexualité débridée du trio infernal combinée au vocabulaire familier atténuent l’impétuosité narrative.


L’harmonie qui règne dans leur couple, leur donne envie d’acheter une grande maison pour recevoir leurs familles et amis toutes espèces confondues. Le temps passe vite dans l’histoire mais ce n’est pas gênant car c’est toujours bien amené. C’est ainsi qu’après cinq ans de vie commune nous assistons à la demande en mariage d’Alban envers Lara mais ce n’est pas tout puisqu’au moment de prononcer les voeux de fidélité Nath se joint à eux pour qu’ils puissent s’unir officiellement.

La conception du vampirisme par l’auteure est vraiment intéressante. Si comme le dit son personnage, le vampire est la mutation de l’homme (et pas uniquement sa proie ) et que la succube est celle du vampire ( pas son ancêtre ), on comprend que cet ouvrage est un des rares à défendre la possibilité d’un avenir prometteur pour les suceurs de sang. Mieux que ça, on a détecté sur une des ovules de Lara, ses gênes et ceux d’Alban. Mais étant cliniquement mort, il ne peut fournir de spermatozoïdes, la contamination doit donc se faire par le sang et nécessite un porteur qui est autre que Gilbert le meilleur ami du couple. L’arrivée de la petite mortelle est vécue comme un moment de pur bonheur. Allana ( La composition de ce prénom correspond aux trois premières syllabes d’Alban, Lara et Nathanaël ) a la faculté d’agir directement sur la matière, par l’esprit.

Comme dans le premier tome, les protagonistes voyagent beaucoup pour s’assurer du bon déroulement de leurs recherches sur la génétique et faire la connaissance du reste de leur lignée. Les différentes destinations proposées permettent d’en apprendre davantage sur des pays lointains comme la Russie ou l’Ukraine. Malgré toutes les précautions prises, les humains qu’ils côtoient se demandent pourquoi ils ne vieillissent pas. A son retour en France Alban l’apprend, il décide d’informer ses proches de sa véritable nature tout en leur imposant une compulsion ( ils ne peuvent discuter de ces révélations qu’en compagnie des personnes déjà au courant ).

 

Pendant ce temps, l’enfant prodige grandit. Elle cherche son indépendance. Ses parents auraient aimé se poser durablement mais le calme aura été de courte durée puisque la demoiselle va faire une malaise. Sans raison apparente, elle se coupe du monde extérieur. En réalité, le contact avec les collégiens a réveillé son instinct de prédatrice ainsi que ses menstruations.

 

Ce deuxième volume, se termine avec la fête organisée pour les dix-huit ans d’Allana. Ni Alban ni Nathanaël n’arrivent à se détendre et se refusent toujours à vivre le reste de son existence sans leur femme mais l’annonce de la venue au monde du bébé d’Alexandre ( le fils de Nath ), va leur redonner le sourire. Je me demande vraiment comment tout ceci va se terminer.