Synopsis :

 

« Pour mettre fin au conflits incessants divisant les peuples de Beldigan, le dieu Ere et la déesse Ira ont imposé la paix en proclamant que si un seul habitant venait à perdre la vie aux mains d’une autre personne, une terrible malédiction s’abattrait sur tout le royaume. Pour mieux assurer leur volonté, ils ont crée la saison des éclairs. Cette période, qui s’étale sur sept jours, cumule plus de tempête que la somme des catastrophes naturelles durant le reste de l’année.

Pendant quatre ans, le souhait des deux déités a été respecté. Pourtant, cette année, la saison des éclairs n’a pas eu lieu. La puissante famille Rainier en profite pour consolider sa domination. Elle compte dans ses rangs deux redoutables magiciens pouvant paralyser un village entier pour permettre à leur troupe d’usurper les possessions de leurs adversaires sans les affronter. Une seule chose intéresse les Rainier : le fer. Rien ne les arrête. Jusqu’au jour où le village d’Altessa, jeune descendante d’une lignée de prêtresses et unique détentrice d’un sortilège capable de suspendre le temps, se retrouve sur leur liste ».

 

Mon avis :

 

Le synopsis est assez détaillé et l’ouvrage relativement court, je ne pense pas qu’il soit intéressant de revenir sur l’histoire en elle-même. Par contre, j’aimerais vous faire part de mon ressenti. Je ne savais pas à quoi m’attendre lorsque j’ai commencé ce livre. Je pensais qu’il s’agissait d’une réécriture de conte. En réalité, c’est une histoire fantastique inspirée par des personnages historiques mais inventée par l’auteur canadien.

 

Artistiquement curieuse, j’aime imaginer les décors pour ensuite pouvoir emboiter le pas des personnages de l’intrigue. L’écriture est fluide, le vocabulaire est simple et très imagé. J’ai commencé à craindre une lecture type pour adolescents comme il y en a tant d’autres sur le marché et que je n’affectionne pas souvent mais les nombreuses expressions poétiques utilisées dans la caractérisation de la nature m’ont convaincu que l’écrivain avait une certaine maîtrise dans le maniement des mots.

 

Rassurée par le fait que cette oeuvre puisse plaire à un public adulte, j’ai cherché le personnage qui était susceptible de me plaire plus que les autres et comme l’héroïne c’est la comtesse écarlate qui a retenu mon attention. On comprend aisément que ce premier tome est une présentation des protagonistes. Du coup, on peut passer à coté du message de paix qui caractérise cette oeuvre d’autant que l’ ambiguité, le suspense tiennent constamment le lecteur en haleine. On ne sait quasiment rien à propos de cette femme dont les pouvoirs cristallisent à elle seule le sort des êtres innocents et des mauvaises personnes. J’ai hâte de lire le second tome que j’ai déjà en ma possession.