Synopsis :

« Au fil des épisodes, suivez les heurs et malheurs d’une famille (dé)composée de déménageurs-brocanteurs suceurs de sang qui habitent sous le même toit et qui adorent se détester.

Vivant d’arnaques minables et de bricole, les Costello se situent loin, très loin, de l’idée qu’on se fait ordinairement des vampires, nobles, élégants et raffinés. Eux, sont plutôt affreux, sales et méchants.

Ces voleurs de poule, tombés en disgrâce, n’appartiennent plus depuis des lustres à la caste supérieure de leur espèce. Ils cherchent par tous les moyens à récupérer leur fortune et leur grandeur, perdues au cours des siècles.

Dans leurs tentatives approximatives de redorer leur blason, ils vous feront toujours rire, parfois pleurer et souvent réfléchir sur la condition in(humaine) ».


Quelques mots sur l’auteur :

Laurent Bettoni est un homme de lettre. Il est à la fois romancier, éditeur et chroniqueur. Il aime mêler les genres pour exprimer plus efficacement la complicité de l’être humain.


Mon avis :

Vous le savez peut-être déjà, j’ai rédigé un mémoire de recherche sur l’évolution du mythe du vampire dans le cinéma américain. C’est donc un personnage que je connais bien. Je suis toujours curieuse de savoir ce qu’il devient et j’avoue que cette parodie m’a arraché quelques rires.

J’ai lu les six épisodes de cette première saison en moins de deux heures. Plus j’avançais et plus j’avais envie de connaître les prochaines mésaventures des Costello. D’une manière générale, j’ai aimé les multiples références aux grands noms du vampirisme. Je n’apprécie guère la vulgarité mais les expressions récurrentes utilisées telles que « par le cule de Dracule » combinées au rappel de plusieurs séries télévisées donnent du rythme et rendent le récit plus moderne.

Chaque personnage a un défaut nécessaire au bon déroulement de l’action ou utile pour accentuer les effets humoristiques. Les flatulences de la grand-mère du clan, le manque d’affection de Louisa, la pseudo jalousie de Paolo, les tentatives de séduction de Raffaele et toutes leurs autres excentricités rendent cette famille italienne attachante.

Dans cette série, on ne peut que constater la facilité qu’ont les non-morts à s’adapter à la vie en société. Ils ont un emploi. Ils élèvent même les animaux dont ils se nourrissent tout en sachant que ce régime alimentaire contribue à l’affaiblissement de leurs pouvoirs. Comment vont-ils survivre dans ces conditions ? Nous le saurons dans les prochaines saisons que j’attends avec impatience.