Synopsis : 


« Au nom de quoi seriez-vous prêt à tuer ? À la suite d’une guerre nucléaire dévastatrice, la population des États-Unis s’est retrouvée décimée. Un groupe de survivants a fini par se former, mais en son sein s’est joué une lutte de pouvoir entre deux familles pour la présidence de la petite nation. Les Westfall ont perdu. Cinquante ans plus tard, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, dans une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

Cette année, mon tour est venu. Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le fils du président que je suis destinée à épouser. L’objectif, c’est la révolution, et le retour au pouvoir des miens. Peu importe qu’un cœur de chair et de sang batte dans sa poitrine, peu importe qu’un innocent soit sacrifié pour des raisons politiques. Peu importe qu’en apprenant à le connaître, je fasse une rencontre qui change ma vie. Mon destin est scellé depuis l’enfance. Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? »


Quelques mots sur l’auteure : 


Amy Engel est née au Kansas. Dans son enfance, elle a voyagé à travers le monde et a aussi habité dans plusieurs régions des Etats-Unis. Elle sera avocate avant de comprendre que ce métier ne la satisfait pas pleinement et qu’elle a besoin d’écrire pour se sentir en accord avec sa personnalité.

The book of Ivy est son premier roman.


Mon avis : 

J’ai acheté ce livre pour comprendre la passion qu’il a déchaîné sur la blogosphère. Honnêtement, en lisant le résumé de la quatrième de couverture, je n’étais pas certaine que cette lecture puisse me plaire mais l’expression « thriller psychologique » m’a encouragé à me lancer. Je considère que même si ce n’est pas un coup de coeur, j’ai eu raison de me laisser tenter par cette histoire peu commune. 

IVY WESTFALL est une jeune femme surprenante qui souhaite plus que tout se montrer à la hauteur des exigences familiales, quitte à faire une croix sur son bonheur. Je n’ai en aucun cas était dérangé par ses changements d’humeurs ou d’émotions. C’était même plutôt intéressant de suivre le cheminement de ses pensées.

BISHOP LATTIMER (je n’aime pas du tout ce prénom) est un garçon à la fois intelligent et sincère mais il ne m’a pas plu plus que ça. On s’en rend compte rapidement, il est amoureux de sa toute nouvelle épouse, il me semble donc normal qu’il agisse en faveur de son épanouissement. Quoi qu’il en soit, ce personnage masculin est le versant positif de cette oeuvre engagée qui pose la question des limites de l’ascendance de l’homme sur la femme. Les exemples se multiplient et traitent tantôt des violences conjugales (dont est victime la voisine du couple vedette ) et si l’on entre un peu plus dans le détail, de l’influence dévastatrice qu’un père peut avoir sur son entourage.

J’ai apprécié la fluidité de cette nouvelle plume. La création de ce microcosme implanté dans un monde apocalyptique est une très bonne idée. L’oeil du lecteur est extérieur à la situation, il peut constater l’évolution et la complexité des rapports humains.

Personnellement, je ne pas nier le rythme haletant de cette course à la réussite mais ce qui a attisé le plus ma curiosité, c’est l’activité des expulsés, ceux qui derrière la barrière n’ont plus droit qu’au statut de zombie. J’aimerais vraiment savoir si Ivy peut survivre en étant privée de son identité. Pour cela, il ne me reste plus qu’à patienter jusqu’à la sortie du second tome…

 Date de sortie : 5 mars 2015. Éditeur : Lumen (cette maison d’éditions ne propose pas de livres au format numérique). 341 pages. Prix du format papier : 15€.