Synopsis :

« Une nouvelle édition du roman à l’occasion de la sortie du film d’animation « Ma vie de courgette » qui a fait sensation au Festival de Cannes et qui a déjà reçu des prix prestigieux aux festivals d’Angoulême, Annecy et Melbourne. Il est aussi sélectionné pour les Oscars !

 » Depuis tout petit, je veux tuer le ciel à cause de maman qui me dit souvent :
– Le ciel, ma Courgette, c’est grand pour nous rappeler qu’on est pas grand-chose dessous. – La vie, ça ressemble en pire à tout ce gris du ciel avec ces saloperies de nuages qui pissent que du malheur. – Tous les hommes ont la tête dans les nuages. Qu’ils y restent donc, comme ton abruti de père qui est parti faire le tour du monde avec une poule. Des fois, maman dit n’importe quoi… »

Ainsi commence l’histoire de Courgette, un petit garçon de neuf ans, qui à défaut de tuer le ciel, tue accidentellement sa mère. Placé dans une maison d’accueil, il découvre l’amitié et les prémices des amours enfantines. Entre fous rires et larmes, naïveté et émotion, l’apprentissage d’une vie… »

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Né à Suresnes en 1959, Gilles Paris travaille depuis plus de vingt ans dans le monde de la communication et de l’événementiel. Il a publié son premier roman, Papa et maman sont morts, en 1991, puis Autobiographie d’une Courgette (2002), Au pays des kangourous (2012), qui a remporté de nombreux prix littéraires et L’été des lucioles (2014).

 

Mon avis :

C’est la seconde fois que je lis pour les éditions Plon via la plateforme Netgalley, ce fut à nouveau un plaisir. L’extrait de conversation choisi en guise de résumé et la couverture à la fois sobre et colorée de l’ouvrage m’ont donné envie de le lire pour Prose-Café et Crocbooks.

Autobiographie d’une Courgette aurait plu à ma défunte grand-mère qui aimait les histoires mettant en scène des « gamins » dans le besoin comme elle disait. J’ai pensé à elle pendant toute la durée de cette lecture.

Dés les premières lignes, Icare, considère le lecteur comme un confident. Très vite, nous lisons avec l’envie de l’écouter et de le voir s’épanouir. Ce garconnet est terriblement attachant. J’ai beaucoup d’admiration pour lui car sa curiosité et l’attention qu’il accorde aux autres témoignent de sa force de caractère. Il se focalise sur le bien-être des jeunes pensionnaires qui vivent avec lui. Il n’est qu’amour alors que c’est précisément ce qui lui manque en l’absence de ses parents.

Sa vision enfantine de la vie est touchante. J’ai toujours voulu adopter un enfant. Peu importe, son âge, son sexe, j’espère sincèrement que je pourrais un jour lui offrir la certitude d’être aimé pour de bon. C’est une certitude : j’aimerais être la maman du personnage principal de ce court roman.

Le quotidien de cette bande de copains se transforme vite en aventures trépidantes. En leur compagnie, le lectorat retrouve un peu de son innocence. Il sourit à l’idée de pouvoir se rouler dans l’herbe, de nourrir un âne, de désobéir et d’aimer comme la toute première fois.

J’ai aussi été impressionnée par la solidarité qui dicte chacune des volontés de ces frères et soeurs du malheur. Seul petit bémol, la fin est pleine d’espoir mais elle aussi très prévisible ce qui atténue quelque peu les rayons de soleil contenus entre les pages du dernier ouvrage de Gilles Paris.

 

( Date de sortie de cette réédition : 6 octobre 2016. Éditeur : Plon. 224 pages. Prix du format papier : 14,99€. Prix du format numérique : 9,99€. Compte Facebook et site internet de la maison d’éditions : http://www.plon.fr / Twitter : https://twitter.com/EditionsPlon ).